Nous sommes de plus en plus nombreux (enseignants, directeurs d’établissements, parents, enfants, citoyens intéressés par les questions d’éducation…) à aspirer à un autre modèle pour l’éducation des enfants.

De nombreux enfants ne trouvent pas à l’école ce dont ils ont besoin pour grandir heureux et se préparer pour l’avenir. Les élèves enregistrent des listes de connaissances qu’ils oublient souvent après les examens.
Ils n’apprennent ni à analyser et trier les innombrables informations qui leurs parviennent (médias, internet, publicités…), ni la vie en société et la démocratie. Une lacune inquiétante à l’heure où, face à la crise sociale mondiale et à la dégradation de la planète, leur participation à une transition écologique s’avère indispensable.
Enfin, le système construit par l’Éducation Nationale ne parvient généralement pas, en dépit de la bonne volonté de nombreux enseignants, à accueillir les enfants différents, quelle que soit la particularité qui les freine (dyslexie, dyspraxie, troubles de l’attention, etc.).

La plupart de ces « nouvelles approches », inspirées des réflexions des grands pédagogues tels que C. Freinet,  M. Montessori, Alexander Sutherland Neill, O. Decroly,  R. Steiner-Waldorf,  J. Dewey,  J. Holt,  P. Kergomard,   J. Piaget, J. Korczak etc… existent depuis des dizaines d’années et devraient aujourd’hui être officiellement intégrées dans notre système éducatif.

Le fonctionnement public est axé sur la compétition et les résultats quantitatifs se font au détriment des capacités imaginatives et du bien-être. L’éducation nationale n’est pas assez adaptée aux enjeux de demain.
Il est de notre devoir d’enseigner à apprendre et à grandir au-delà des limites actuelles ; de convaincre les êtres humains de leur valeur et de les motiver à développer leur plein potentiel et leur autonomie.